mercredi 6 juin 2007

Ma position sur les OGM : la fin de l'Omerta

Les OGM ne sont pas une solution au problème de la faim dans le monde, comme voudrait le faire croire les industries semencières. Au contraire, par le système de brevetage des semences, ils maintiennent les paysans dans une dépendance économique, en les obligeant à racheter chaque année les semences. D'un point de vue environnemental, les Plantes OGM résistantes aux pesticides ou produisant des pesticides tendent à l'appauvrissement de la biodiversité, favorisent l'apparition de plantes indésirables et d'insectes ravageurs résistants aux pesticides et polluent les sols et l'eau avec de formidables quantité de produits toxiques produits en continu.
Les conséquences sur l'environnement (la contamination génétique et la pollution des sol) et les risques potentiels sur la santé (du fait de la dissimulation des résultats du peu d'études réalisé sous couvert de "secret industriel") sont trop sérieux pour qu'on laisse les industries semencières s'approprier notre environnement, notre agriculture et le futur de notre alimentation.

L'information sur le risque des OGM par les Organisations écologiste locales et nationales (Conf'paysanes, Verts, Greenpeace,...) auprès des élus et des populations Lorraines a permis d'empêcher la plantation de 3 sur 4 semis de plantes OGM en Lorraine.

Je réclame que les Plantes génétiquement modifié produisant ou accumulant des pesticides soit soumis à la même législation que les pesticides industriels classique avant d'être autorisé à la vente : Il est incroyable que l'évalution des pesticides agricole soit actuellement plus sévère et plus transparent que l'évaluation des OGM à pesticides, destinnée à la consommation humaine ou animale !

Je réclame, en attendant des évalution scientifique et sérieuse, l'interdiction de toute culture commercial ou "essai" de culture OGM (en particulier les OGM à pesticides et ceux contenant des génes de résistance aux antibiotiques), en plein champs et la limitation des cultures OGM à des milieux confinés.

Je réclame que les essais de dissémination de pollen (Colza par exemple) utilise des plantes non-OGM : la présence ou l'absence d'un géne OGM n'influe pas sur la distance de dissémination des pollens, on peut donc se passer des OGM pour tester ce genre d'effet en plein champs.

Je réclame la levée absolue du "secret industriel" pour toutes les résultats de recherches passées ou avenir sur la toxicité des plantes OGM sur l'homme l'animal ou l'environnement et la publication obligatoire de toute les données scientifiques (données brutes comprises).

Je réclame que tout processus de mesure de dangerosité des OGM soit exclusivement piloté par le Ministère de la Santé et celui de l'écologie, sans intervention du Ministère de l'agriculture, à la fois juge et partie.


Nicolas pénel,
(Titulaire d'une Licence en Biologie des Organismes)
candidat des verts sur la circonscription de Briey/Pont à Mousson.

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